La fin d'un monde

La fin d’une vie se passe souvent dans la douleur…m ais ne doit on pas souffrir pour mieux revivre ensuite!

Destruction et carnage, ruine et éboulis, mort et désolation; voilà tous ce qui restait de la belle cité de Lhyrhre, le roc du barde…..
Multiples furent les attaques qui avaient frappés les remparts, monstrueuses furent les pertes en vie humaine…..

Aujourd’hui plus rien n’existait sur les anciennes terres fertile du domaine du barde, l’empereur othonin trop occupé par une guerre se déroulant dans la forteresse d’hocival perdait un des ces vassales.
Wilderion s’écroulait en même temps que sa cité, il errait maintenant avec son fils dans les rues désertes attendant avec détermination la fin de toutes choses….

Mais la fin d’un chose n’est-ce pas le commencement d’une autre?

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Le Le jeune homme trempa la plume dans l’encre noir, et la posa sur posa sur le parchemin..
Les souvenirs affluaient de sa mémoire, les détails revenaient avec une clarté lumineuse; tous commença ce jour d’ été, après les guerres survenues durant le printemps.


« Wilderion caressait sa lyre d’un aire absent parmi les restes de sa bibliothèque, Wilherion, son fils adoptif, le regardait d’un aire triste et il songea que si rien n’arrivait dans les quelques jours prochain, il serait de nouveau seul…
Il pensa aller voir l’empereur Taurun mais il rejeta l’idée rapidement au vue du long voyage qu’il devrait accomplir, ensuite il pensa à la belle dame Opalinee a qui Wilderion rendait souvent visite mais une fois encore il rejeta l’idée car il n’avait aucune idée d’où elle pouvait se trouver.
Non décidément personne ne pouvait venir à l’aide de son père , si ce n’est lui-même.
Chaque journée du jeune homme se résumait a essayer de survivre jusqu’à la journée suivant en espérant quelques aides de l’empire Othonin qui jamais ne venaient.
Wilderion complètement abattu ne parlait plus et seul le doux son de sa lyre rompait le dure silence qui régnait jour et nuit dans les décombres de la ville fantôme.
Chaque jour rapprochait Wilderion de la tombe et pourtant chaque jours qui passait était un véritable miracle pour le jeune Wilherion qui chaque aube pensait devoir enterrer son père au soir. »


Puis vint un des moment les plus étranges mais aussi merveilleux de ma vie et de celui que l’on prénommé « le barde », c’est moi Wilherion son fils qui le ferra revivre au fil de ma plume car je suis aujourd’hui le seul à posséder toutes les réponses vos questions.

« Je cherchait comme tous les jours de la nourritures dans les maisons abandonnées à la hâte par les villageois. Ce matin là, je réussis à dégoter une vingtaine de pommes un peu fripées mais mangeable. En sortant de la maison, je fut surpris de voir un grand homme au seuil de la porte qui me regardait avec intensité, bien que moi-même je ne puisse pas voir ses yeux cachés par une longue capuche.
Pris d’une bravoure que je ne me connaissait pas je dit sèchement à l’intrus

-Vous êtes sur les terres du seigneur Wilderion, veuillez annoncez clairement les raisons de votre venue ou repartez avec célérité!

L’étrange homme ôta sa capuche et je pus enfin voir son visage. Jamais je n’aurait cru qu’il me fut possible de voir quelque choses d’aussi beau. Énorme fut la surprise de voir que l’homme que je croyais avoir devant moi était une femme d’une beauté incomparable. Ses long cheveux bruns cascadaient sur ces épaules alors que tous son visage semblait taillé dans un marbre blanc des plus purs. Mais le plus étrange restait sans aucun doute ses oreilles d’une longueur et d’une finesse non commune.

-Jeune homme, me dit elle d’une voix chantante, je suis ici afin de rencontrer l’homme que l’on appelle seigneur Wilderion afin d’obtenir son hospitalité. J’ai cru comprendre que le seigneur Wilderion faisait bon accueille au barde itinérant, alors me voilà.

Toutes ma méfiance pour cette étrangère s’envola et je répondit précipitamment.

-Le seigneur Wilderion vous ferait effectivement bon accueille si il ne souffrait trop à l’heure d’aujourd’hui, toutefois je peux vous donner de quoi vous restaurer quelque peu..

Je lui tendis la plus grosse pomme que j’avais trouvé. Elle la pris avec un sourire et la serra dans sa fine main; la pomme paru prendre des couleurs plus vive tandis que la peau semblait se raffermir. A la fin de cette transformation l’on aurait pu croire que la pomme venait d’être cueilli de l’arbre…
Je restait bouche bée pendant qu ‘elle croquait doucement dans la pomme.

-Au fait je m’appelle Enrilfel, ce qui veux dire dans la langue humaine « chantespoir » , et vous jeune humain comment dois je vous connaître?

-Wilherion, fils de wilfredion, madame; répondis je d’une voix faible, je dois comprendre que vous n’êtes pas humaine madame?

- Et non je ne suis pas de votre race, je suis a qu’on appelle une elfe toujours dans votre langage…et cesse de m’appeler madame je suis Chantespoir, la barde elfe.
Maintenant pourrais tu me conduire à ton père?

-Je pense madame Chantespoir, je pense …. »

On dira ce que l’on veut mais je suis un garçon bien élevé moi.

Si je vous disais que ce fut mon plus beau voyage alors qu’il ne dura que dix minutes vous ne comprendriez pas; mais ce fut pour moi comme un rêve que je vivais en réel.

« Je conduit donc la barde elfe auprès de mon infortuné père toujours accablé par ses propres démons, lorsque nous nous sommes approchés de lui nous pûmes entendre le faible mais très harmonieux son de sa lyre, je fut fasciner par mon père qui semblait avoir complètement perdu toutes raisons de vivre mais qui avait continué de vivre à travers sa musique. J’avais complètement oublié l’elfe quand une mélodie d’une pureté comparable au cristal retenti derrière moi; l’elfe avais saisi une petite harpe et faisait jouer doucement ses mains dessus. J’était enchanté, les deux musiques semblait vouloir se connaître, les accords des deux instruments se faisaient de plus en plus complémentaires. J’avais l’impressions que l’un répondait à l’autre, formant ainsi la toile d’une conversation enchanteresse . Le temps passa sans que je m’en rende compte, seul le rythme de la musique semblait avoir de l’importance, et lorsque la dernière note fut joué, il me sembla émerger d’un rêve que je ne pourrais plus jamais atteindre la perfection..

Je vis mon père se relever doucement et dire d’une voix affaiblie mais déterminée:

-Bienvenue parmi nous Enrilfel, Barde d’espoir…. Nous vous accueillons avec joie et plaisir.
Vous et votre peuple êtes conviés à rejoindre mes terres.
Puisse notre entente être longue et heureuse .

Puis il se tourna vers moi et sourit

-Viens Wilherion, nous avons des choses a préparer avant l’arrivé de nos amis. »