Sir valdern'ar

Grand Diplomate Nombre de messages : 175 Date d'inscription : 13/02/2006

Citation :: Ce qui fut bâti dans le sang, seras détruit dans le sang…

Ces paroles résonnèrent dans la tête d’Ysuran Valdern’ar .
Le réveil du semi-Drow fut difficile…Cette nuit, il avait rêvait de feu son père, l’humain Wilfredion. Il ne l’avait pourtant guère connu, sa mère avait fuis avec lui de longue années auparavant . Pourtant, il avait rêvait de son père, il aurait pu le jurer.

« Ce qui fut bâti dans le sang, seras détruit dans le sang… »

Il s’étiras, s’asseyant sur son lit, et réfléchis à ces paroles… Son père avait du les lui réciter à son plus jeune âge . Mais pourquoi s’en souvenir aujourd’hui ? Et que signifiaient-elles ?
Les Drows ne rêvent jamais. De pars sa nature bâtarde, il avait déjà connus le royaume des songes. Le premier lui intimas d’assassiner sa mère, et le second, de bâtir sa cité sur la tombe de celle-ci . Il les avaient tout deux suivis, même si personne ne le su jamais.

« Ce qui fut bâti dans le sang, seras détruit dans le sang… »

Le présage paraissait clair, ce qui fut bâti dans le sang, c’était sa cité « dans le sang », tant celui de sa mère que celui de ses ennemis et de ces soldats.
« Seras détruit dans le sang » … Voila ce qui inquiétait Ysuran…
Son domaine courait apparemment un grave danger. « Dans le sang »…Cela présageait une bataille, à n’en point douter… Il tentas de se rendormir, sans succès .
Le lendemain, il rassembla la liste de ses ennemis récent, cherchant lequel pourrait détruire sa cité, aucun ne semblait capable de raser ses défenses avant l’arrivé de renforts en provenance d’autres citées de l’empire. Il fit néanmoins pars de ses inquiétudes aux principaux responsables des défenses du château, sans pour autant leurs donner d’informations sur leur origine.
Pendant toute la journée, Valdern’ar attendit la confirmation de son présage, mais les sentinelles ne rapportèrent aucune information sur d’éventuels assaillants…A la tombé de la nuit, il commença à se demander s’il avait correctement interprété ce signe, ou simplement, si s’en était un…

A trois lieues de la cité du semi-Drow, l’Elfe Siridaan Tel’fhinial, contemplait sa légion…Il avait fuit sa région natale avant de s’échouer sur les terres hostiles de Zordania. Avec lui, une des plus aguerrie des légions de sa race était en quête d’ une terre d’accueil pour s’établir, avec suffisamment de forêts et de bois pour se développer et subsister . Le fief de Valdern’ar était, à n’en point douter, cette terre espérée .
En regardant ses troupes, il ne vit pas de fatigue, malgré les distances parcourues, mais de la lassitude, aussi, décida-t-il de lancer l’assaut le soir même, afin d’offrir enfin à ces Elfes, l’objet de leur quête .
La quantité importante d’arbres et la nuit sans Lune leur offrit un avantage notable, l’effet de surprise . Aussi, il plaça ses troupes en position, les archers encochèrent leur flèches, et attendirent le signal.

Dans la le silence de la forteresse, on entendis une voix s’élever, au dehors du château sans pouvoir discerner les paroles prononcées, puis, dans le silence qui suivi, on pu entendre le sifflement des traits meurtriers. S’ensuivi les hurlements des soldats Drows et des Géants des montagnes postés hors des murs intérieurs de la forteresse. Aussitôt, le signal de rassemblement retenti sur le domaine, Ysuran se releva en sursaut, comprenant que cet assaut était celui annoncé par ses rêves. Il enfila a la hâte son armure de mithril, et pris les deux lames de Lune suspendues au mur de sa chambre.
En sortant précipitamment il attrapa au passage un des soldats qui courait vers son poste et lui demanda des informations sur les assaillants. Il lui répondis ne pas savoir ni leur nombre, ni leur origine, ni même leur race. Leurs flèches expliquât-il, n’ était ni de facture humaine, ni drow ni même orc, et les nains utilisent des arbalètes. Le semi-Drow le laissa retourner se préparer et entama de rejoindre la tour la plus proche de l’origine des tumultes de la bataille naissante.

Les sentinelles perplexes tiraient sur les assaillants. Ysuran regarda en contrebas. Ce qu’il vit ne lui apporta nul réponse, la porte principale était attaquait par…des arbres…
Les soldats sensés déverser la poix sur les assaillants ne remplissaient pas leur rôle, les arbres mouvant attaquaient le porte sens subir la moindre gène, les tirs des archers et arbalétriers Drows ne les gênaient nullement. Les traits ennemis tombèrent a nouveau, la quatrième salve selon l’une des sentinelles, et de nombreux soldats trouvèrent la mort, même parmi les endurants Géants a la peau si dure. Ysuran réfléchi rapidement, la bataille tournait au massacre, les archers inconnus étaient invisibles, les arbres continuaient de démolir la porte, et les troupes Drow se faisaient décimer, car l’absence de Lune rendait les traits invisibles.
Il se dressas sur la muraille et hurlas: « Que l’on déverse la poix sur ces arbres! » …Scrutant le surplomb de la porte, Ysuran attendis quelques instants avant de se rendre à l’évidence, les Drows placés ici avaient étés abattus, certainement lors de la première volée de flèches . Il sauta en contrebas, sur la tenture d’un étal de la cité. Il rassembla quelques Drows montés qui tiraient au hasard, tentants de reproduire à l’inverse la trajectoire des flèches ennemies: « Ecoutez-moi, les arbres vont détruire les portes… » Il s’interrompis, afin d’éviter le sixième volée de flèches, et repris: « Vous devez remplacer les précédents déverseurs de poix, et enflammer ces arbres, la survis de nos défenses en dépends, allez ! »
Les gardiennes s’exécutèrent, pressants leurs worgs. Valdern’ar chercha à rassembler un détachement de soldats prêts à le suivre dans la bataille.
Après avoir rassemblée une troupe correcte, il remonta sur la tour afin de constater de l’avancée de la bataille. A son arrivée, les archers et arbalétriers Drows postés étaient morts, apparemment brûlés. Ysuran ne s’y attarda pas, il regarda vers la porte, qui était sur le point de céder, et vit, quelques instant plus tard, un mouvement sur les murailles, suivi par la chute du liquide mortel sur les arbres. Ces derniers poussèrent une sorte de mugissement désespéré au contact de la poix, et une torche enflammée fut jetée…
« Enfin une bonne chose dans cette bataille » songeât-il les gardiennes poussèrent un cri de victoire en voyant les arbres s’éparpiller au hasard de la nuit. Trois secondes plus tard, la neuvième salve des assaillants s’abatis sur les Gardiennes et leurs montures, mettant fin a leurs vies.
La mine d’Ysuran s’assombrie, ces archers étaient en train de ruiner ses troupes, a une vitesse alarmante. Il fallait tenter une sortie…Il donna l’ordre, utilisant toute la puissance de sa voix pour être entendu par les Géants, une cinquantaine de ces derniers firent tournoyer leurs massues en poussant des hurlements sauvages en guise d’avertissement, comme a chaque fois qu’ils s’apprêtaient à charger. Ils foncèrent sur la porte, achevant de la briser de leur poids, avant de sortir en désordre, avalant la distance qui les séparaient de la lisière des bois à grande foulées. La salve des archers se concentras sur les créatures, nombreuses furent blessées, six furent tuées, mais ils gagnaient une distance formidable à chaque pas.
Ysuran souris, la victoire étaient finalement possible, malgré le début laborieux de la bataille. Les adversaires ressemblaient à des humains a cette distance, les cavaliers étaient cependant mieux organisés que ceux des légions humaines, mais moins biens utilisés. Apparemment, ces adversaires affrontaient des Géants des roches pour la première fois, et le semi-Drow s’en réjouit, les cavaliers n’avaient aucune chance de vaincre les créatures immenses. La suite lui donna raison, les cavaliers furent balayés par les imposantes massues des Géants, sans leurs infliger la moindre perte. Les épées et les lances ne parvenaient pas a traverser les armures et le cuir épais des créatures.
Les Drows qui observaient la bataille sur les remparts commencèrent a se réjouir , et décidèrent de rejoindre la future mêlée ils se précipitèrent vers la porte dont les battants pendaient sur leurs immenses gonds de métal, éventrés par la charge des brutes immenses.
Soudain, Ysuran, qui regardait toujours la progression des Géants, entendis s’élever un cantique inquiétant de la forêt. Les Drows, s‘arrêtèrent, les immenses créatures ralentirent, et tous regardèrent avec anxiété la source de cette incantation .
Soudain, les Géants se tordirent de douleur en hurlant, et ils s’embrasèrent les uns après les autres. Tout les Drows reculèrent, se retirant dans la forteresse dans le plus grand désordre. La voix d’Ysurran couvrit le tumulte du désordre : « REGAGNEZ-LA FORTERESSE DANS L’ORDRE ! »
Les troupes se groupèrent et réintégrèrent la citadelle dans une organisation sommaire, mais efficace, bientôt, les derniers défenseurs intégrèrent la cité afin d’y établir à la hâte la meilleure défense possible. Ysuran les rejoins avec la petite troupe qui l’accompagnaient en passant par une porte détournée. La il, organisa des groupes afin de profiter au maximum des moindres recoins du château, car les Drows étaient désormais en sous nombre par rapport aux assaillants. Ils ne pouvaient guère compter que sur la ruse et leur connaissance du terrain pour espérer vaincre.
Valdern’ar se replia avec deux gardiennes rescapées dans l’une des dernières sales. La il, rédigeât une missive résumant la situation et la défaite presque inéluctable du Sir Valdern’ar, et de ses guerriers…Il la tendis a l’une des gardiennes, et lui dis: « Maintenant, va, tu a fait ton possible pour défendre la cité, rejoins le seigneur Wilderion, je lui explique tout dans cette missive, ne te retourne pas, galope aussi vite que te le permettras ton worg, et remet lui cette lettre. Passe par le passage derrière la grande salle des réceptions ils ne l’auront pas atteinte. Puisses-tu réussir, la mémoire de nos frères dépend de ton succès. »
Et la Drow s’exécuta…Elle héla sa monture et partie dans les couloirs afin de regagner la salle principale. Ysuran la vie disparaître derrière un couloir et prêta l’oreille aux sons qui se répercutaient dans la citadelle. Les échos du choc des armes lui annonça l’arriver des assaillants dans le château, et le début de la fin …

Le semi-Drow fermas les yeux et concentras son énergie dans son ouïe…
Des hurlements, le bruit des épées que l’on sort des corps….plus rien…de nouveau, les mêmes sons…et encore…les défenseurs perdaient les salles une à une…Cependant, les embuscades infligeaient de nombreuses pertes aux troupes ennemies. Ysuran restait impassible, la gardienne s’impatientait…
- « Sir, ils vont arriver d’un moment à l’autre, devons nous rester et combattre ? »
- « Oui… »
Ce mot marqua le retour de Valdern’ar, il ouvrit les yeux, fit tournoyer ses armes, et se prépara a ce qui serait sans doute, son dernier combat. Près de la porte, il entendit le dernier détachement des Drows tomber devant la porte.
Cette escarmouche lui apporta néanmoins une information capitale, les forces ennemis étaient visiblement très affaiblies, Ysuran avait souvent pus juger de l’issue d’une bataille simplement en écoutant les sons qui en émanaient, et il pouvait affirmer que les ennemis restants étaient une dizaine tout au plus. Par ailleurs, il n’entendait plus dans la cité l’inquiétant cantique qui précédait les brasiers, depuis la moitié de la progression des assaillants.
La porte s’ouvrit. Les attaquants entrèrent. Le premier fut abattu par la gardienne. Les autres prirent place dans la salle, autour d’Ysuran, sans l’attaquer. Il les comptas, sans bouger. Huit guerriers, dont un qui était équipé différemment des autres. Ysuran en déduit que s’était le plus haut gradé, sinon leur chef.
Celui-ci se plaça face à Ysuran, avec ses guerriers placés en cercle autour du semi-Drow.
La gardienne resta immobile. Attendant l’ordre d’attaquer, il vint, mais pas d’Ysuran. Le chef des assaillant ordonna dans sa langue et un des guerriers enfonça sa lame dans le torse de la Drow.
Le semi-Drow regarda sa guerrière tomber…

Le chef pris la parole: « Qui es tu ? »…La question restant en suspend quelques instants…Ysuran n’avait pas bougé depuis l’intrusion de la petite troupe.
Soudain, avec une rapidité inouïe, il frappa celui qui venait de tuer la gardienne. Il s’écroula, avant que quiconque n’ai pu bouger. L’un des autres guerriers chargea, l’instant d’après, d’un geste souple, Ysuran dévia son coup. Avec son autre lame, il le décapita.
Ils étaient six…

Ysuran regarda son alter ego.
- « Je suis Ysuran Valdern’ar, maître de ses terres…Et je ne laisse pas la perte de l’un de mes guerriers sans vengeance. »
- « Ceci est une réponse louable chez les miens…Valdern’ar…Vous venez de tuer deux de mes Elfes, cependant, je ne réclame pas vengeance… Je suppose que nous sommes les premier de ma race que vous voyez, et que vous combattez. Sachez que nous avons étaient chassés de nos Terres, et, cherchant un asile, nous avons décider de nous établir sur votre domaine. Si la bataille semblait bien se dérouler, notre avantage au début de la bataille ne nous a finalement pas assuré une victoire aussi évidente que celle que nous escomptions.
L’effet de surprise dont nous bénéficions n’a pas était décisif, car, nous ne connaissions pas votre race. De plus, intra-muros, votre défense improvisée nous a surpris, et a largement décimé bon nombre de nos troupes d’élites…
Me voici donc devant vous…Ma victoire, n’est pas assurée, votre talent de bretteur est supérieur au mien, mais la votre ne l’est pas non plus, nous sommes encore six…
Je vous propose donc un compromis, nous bâtirons notre cité sur vos terres, et vous serait épargné. Le domaine nous appartiendras, mais vous aurez votre mot à dire dans les décisions importantes de la cité, et vous occuperais le poste de votre choix, au sein de ma future armée, votre connaissance de Zordania nous seras utile, et nous vous assurons les égards dus a chacun des membres de mon peuple. »
(Il retiras d’une poche de son armure le mot, maculé de sang, qu’Ysuran avait écrit quelques instants plus tôt.)
« Je l’espère, vous nous ferais jouir de la place dont vous bénéficiez, au sein de votre alliance.
Si les termes de cet accord ne vous conviennent pas, alors, je propose que nous nous affrontions, afin de décider qui gouverneras ce territoire.
Cependant, je le juge assez équitable, étant donné notre situation actuelle. J’espère que votre réponse seras empreinte de la sagesse qui semble votre, et non du désir de vengeance, qui émane de vous. »

Ysuran n’avait pas bougé durant tout le monologue de l’ « Elfe » …
Il pris la parole: « Je souhaite une trêve, d’une journée, poste tes soldats a la garde de ma chambre si tu le juge nécessaire, je te cède mes armes, ce soir, je te dirais si je souhaite reprendre l’affrontement, ou bien accepter ton offre. » Il déposa ses armes a ses pieds, bien qu’aucun des Elfes n’osa s’approcher de celles-ci.
L’Elfe inspira, avant d’annoncer : « Ainsi soit-il, je t’accorde la journée pour méditer, seul. Je viendrais écouter ta réponse ce soir, au crépuscule. »
Et ils se retirèrent…Laissant Ysuran seul avec ses armes a ses pieds. Il les récupéras et alla dans sa chambre, afin de réfléchir a la proposition de l’Elfe. Son cœur balançait entre le voie de la raison, et celle de la rancœur . L’espace d’un instant, il s’assoupi…

« Ce qui fut bâti dans le sang, fut détruit dans le sang »
« Désormais, celui qui en une nuit a tout perdu »
« Dans la paix, doit réclamer son dû »

Il ouvrit les yeux, le visage de son père s’estompa.
Lorsque la première étoile apparue, quand Siridaan vint demander sa réponse au semi-Drow, celui-ci lui dit simplement:
« J’accepte »